Publié dans Société

Viols en réunion et contrebande
 - Les 4 individus impliqués à Tsiafahy

Publié le jeudi, 15 août 2024


L'affaire s'est produite le 7 août dernier à Ankadikely -Ilafy où l'on a signalé la subite disparition des radars de deux femmes, la mère et sa fille de Farafangana, collecteurs de produits locaux de leur état. En réalité, elles étaient tombées entre les mains de 4 bandits qui ont, non seulement volé leur marchandise, soit 6 tonnes de café, mais qui ont également abusé d'elles.
Après l'arrestation des 4 larrons en cause le 10 août dernier à Ankadikely- Ilafy, ces derniers ont été déférés au Parquet, puis finalement placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, avant-hier soir même.
Cette affaire a été en étroite relation avec celle concernant la saisie aux 67ha des 6 tonnes de café provenant de Farafangana, il y a une semaine de cela.
Tout a démarré lorsque ces bandits ont annoncé sur Facebook  leur intention d'acheter le café. Une fois que la propriétaire de la marchandise ait mordu à l'hameçon, les malfaiteurs lui ont donné rendez-vous, à la dame accompagnée de sa fille,  à Ikianja- Ambohimangakely, pour la soi-disant transaction.
C'est durant le marchandage que les 4 larrons ont mis en exécution leur plan machiavélique. Ils ont offert une nourriture empoisonnée à leur interlocutrice d'affaires et sa fille.  Une fois que les victimes ont perdu connaissance, ils les ont violées avant qu'ils ne volaient le café, ainsi que les téléphones.
Par la suite, ces bandits écervelés ont revendu le café à Andravoahangy et à Andohatapenaka pour 55 millions d’ariary.  Heureusement, la marchandise volée avait été restituée aux propriétaires victimes.


F.R.

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Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

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